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Les Verts de  Fontenay-sous-Bois

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11 mars 2010

CHANGEMENT D'ADRESSE

LE BLOG DES VERTS - EUROPE ECOLOGIE DE FONTENAY SOUS BOIS

A CHANGE D'ADRESSE

VOUS DEVEZ ALLER SUR LE LIEN SUIVANT


http://lesverts-ee-fontenay-sous-bois.org

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25 janvier 2010

27 janvier : soirée Europe Ecologie à La Générale

Soirée événementielle organisée par Europe Ecologie

« Nouveaux militants, nouvelles pratiques »

le 27 janvier à La Générale

14 avenue Parmentier, 75011 Paris, métro Voltaire

Soirée événementielle organisée par Europe Ecologie à La Générale, lieu artistique et engagé, pour donner la parole aux nouveaux militants et montrer en quoi leurs pratiques dans la rue et sur le web renouvellent l’engagement politique et l’interpellation de l’opinion publique.

Soirée animée par René Dutrey (Co-directeur de la campagne des régionales).

Inscription obligatoire

nouveauxmilitants@europeecologie.fr

Frédéric Neau : 06 47 50 83 49

René Dutrey : 06 21 09 45 53

Programme de la soirée

19h : Ouverture par Emmanuelle Cosse (candidate Europe Ecologie Ile-de-France et ancienne présidente d’Act-Up)

19h15 : Présentation de la démarche de campagne d’Europe Ecologie sur internet avec, en avant-première, les nouveaux films

- Frédéric Neau (webmaster d’Europe Ecologie)

20h00 : 1ère Table ronde : Liberté, production et accès aux savoirs : nouveaux défis, nouvelle militance ?

- Frédéric Couchet, délégué général d’April (Promouvoir et défendre le logiciel libre)

- Gaëlle Krikorian, doctorante à l’EHESS

- Jérémie Zimmerman, fondateur de La Quadrature du Net

-
Tangui Morlier, co-fondateur du Collectif Regards Citoyens

- Mathieu Pasquini, co-président de Libre Accès

Focus sur les négociations ACTA (négociations d’un accord de lutte contre la contrefaçon) au Mexique.

21h00 2ème Table ronde : Les nouvelles formes d’action militante

- Julien Bayou, membre des collectifs Jeudi Noir et Génération précaire

- Marie de Cenival, fondatrice de La Barbe

- Karima Delli, députée européenne et membre du collectif Sauvons les Riches

- Augustin Legrand, fondateur des Enfants de Don Quichotte

- Ludovic Prieur, animateur du site Hacktivist News Service-Info (hns-info.net)

- Sara Renaud, fondatrice du collectif d’artistes Les Jardins d’Alice

- Sophie Dubuisson-Quellier, chargée de recherche au CNRS

- Ali Meziane, fondateur de AC le feu

- Sébastien Porte et Cyril Cavalié, auteurs du livre « Un nouvel art de militer »

Restauration sur place.

7 janvier 2010

INVITATION !

Soirée des Vœux

du groupe des Verts / Europe Ecologie de Fontenay sous Bois

Le mercredi 20 janvier

à partir de 19h30 à la Milonga

Musique, buffet, politique et fête !

La Milonga

280, avenue Victor Hugo à Fontenay-sous-Bois

RER A, direction Marne-la-Vallée – gare de Val de Fontenay - bus 118, 122, 127 et navette - arrêt Cimetière de Vincennes

Invitation à transmettre sans modération !

29 novembre 2009

Les déchets en question au dernier Conseil municipal, par Julien Ratron

Lors du dernier Conseil municipal de Fontenay-sous-Bois, Julien Ratron, adjoint à l'Ecologie et au développement durable, est intervenu sur la question des déchets. Il reste beaucoup à faire, dans notre ville, c'est un enjeu majeur.

Voici son intervention.

Monsieur le Maire,

Chers Collègues,

Mesdames et Messieurs,

La prévention est une question essentielle en matière écologique pour notre ville.

Le tri sélectif des déchets est devenu aujourd’hui un geste quotidien d’une grande partie de la population.

Mais il nous faut toujours rester en veille, réévaluer et informer en permanence, mettre en place des outils au service de la population.

On ne peut que s’inquiéter de la quantité de déchets que notre ville produit.

Il nous semble à nous écologistes qu’il est grand temps de passer à une étape plus importante en matière de déchets qui est la réduction de ceux-ci à tous les niveaux de la ville.
C’est pourquoi nous proposons qu’un véritable travail soit effectué, d’information et de formation à la population sur les possibilités de réduction.

Si on peut se satisfaire que les composteurs soient arrivés dans notre ville, on peut aussi s’inquiéter qu’il n’y ait pas de possibilités de compostage pour les bâtiments collectifs qui représentent une grande partie de notre population.

Pourtant des solutions existent que ça soit avec des lombri-composteurs ou des composteurs collectifs qui pourraient se trouver en bas des de certains immeubles.

Pour information, les villes qui ont fait ces choix là, ont réduit leur quantité de déchets de près de 30%.

Pour rappel, la réduction des déchets fait partie de notre programme municipal. Un programme qui se veut engager dans l’enjeu que représentent les nouveaux défis écologiques de notre époque.

Ces différentes campagnes ne sont pas du goût de notre partenaire « éco-emballages », pour qui la question des déchets est devenue un contrat spéculatif juteux qui est malheureusement le contraire d’une bonne politique écologique, car pour ce partenaire plus de déchets représentent plus d’argent, même si une partie est redistribuée à notre ville.
La spéculation sur les déchets, serait en matière d’écologie, complètement contre-productive et totalement en désaccord avec notre projet commun.

Il me semble aussi qu’en ce qui concerne les déchets dits « DEEE », il nous faut avoir une politique plus avant-gardiste qui nous permettrait de donner la possibilité de faire recycler certains de ceux-ci. Certaines entreprises françaises ont fait ces choix, pourquoi pas nous ?

Comme nous l’avions déjà dit il y a un peu plus d’un an cette question est primordiale, si nous voulons rentrer dans les objectifs que nous nous étions fixés en début de mandature, nous devons penser à des projets innovants tels la création de la ressourcerie-recyclerie qui peut être source de créations d’emplois dans l’éco-filière sur notre ville.

29 novembre 2009

ULTIMATUM CLIMATIQUE

Conseil Municipal de Fontenay-sous-Bois du 27 novembre 2009

Vœu relatif à l’appel « Ultimatum Climatique »

présenté par les éluEs du groupe Les Verts

Les conséquences humaines du dérèglement du climat sont des enjeux planétaires de notre siècle. Sous peine de conséquences humanitaires et environnementales majeures pour l’ensemble de la planète, la communauté scientifique internationale a appelé les Etats à  stabiliser le réchauffement à un niveau inférieur à + 2°C.

L’ONU, du 7 au 19 décembre prochain,  dans la suite du protocole de Kyoto, tiendra à Copenhague, un sommet  sur cette question majeure pour notre avenir commun.  Les Etats du monde entier doivent parvenir à un accord qui permette d’enrayer l’inéluctable progression des dégâts provoqués sur le climat par des économies débridées et des conséquences humaines liées à la sécheresse, aux épisodes climatiques violents, à la montée des eaux poussant les populations à l’exode « climatique ».

Cette négociation internationale doit se traduire par des engagements forts, notamment de la part des pays industrialisés qui soutiennent, de longue date, des politiques libérales appuyées sur une course effrénée à la surconsommation énergétique, à la destruction des espaces naturels, à l’épuisement des ressources. Leurs émissions nocives doivent impérativement décroître de 80% d’ici 2050, sans que leurs travailleurs subissent les conséquences économiques de ces changements fondamentaux. Les pays émergents ont également un rôle stratégique à jouer afin que la légitime aspiration au bien être de leur population se fasse dans le cadre de modèles de développement vertueux en matière d’impact climatique.

Ces exigences, vitales pour l’ensemble des habitants de notre planète, s’accompagnent déjà d’une forte mobilisation citoyenne et associative, qui se traduit par de nombreuses initiatives dont l’appel «l’Ultimatum climatique» (www.copenhague-2009.com), lancé par une douzaine d’ONG françaises, en vue de peser sur l’engagement de la France dans les négociations de Copenhague

Aussi,

Le Conseil Municipal de Fontenay sous Bois décide de signer l’appel « l’Ultimatum climatique », dont les initiateurs comptent atteindre 1 million de signataires, en vue de peser sur des accords de haut niveau à Copenhague en décembre prochain.

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27 novembre 2009

Le Parc des Carrières de Fontenay-sous-Bois est enfin financé !

Paris, le 26 novembre 2009
COMMUNIQUÉ
Contrat particulier du Val-de-Marne

Le Contrat particulier entre la Région et le Val-de-Marne a été adopté le 26 novembre 2009 au Conseil régional, réuni en séance plénière.

Après avoir fait inscrire en amont au Contrat le projet de l’Eco-Parc des Carrières à Fontenay-sous-Bois, Laurence Abeille, Conseillère  régionale du Val-de-Marne, a obtenu l’adoption en séance d’un amendement pour :

· financer le traitement paysager des accès et des abords du Parc (600 000 euros) ;

· financer une étude pour la création d’une Maison de la Nature

et de l’Environnement (100 000 euros).

La réalisation de l’Eco-Parc des Carrières est donc désormais financée dans sa totalité dans le Contrat particulier.

Le site du Parc, à mi-chemin entre le Bois de Vincennes et le Parc des Beaumonts à Montreuil, s’inscrit dans un projet de trame verte qui  traversera la majeure partie de la ville de Fontenay-sous-Bois. Il bénéficie d’un panorama exceptionnel. Une partie importante du Parc
restera une réserve de la biodiversité et les équipements liés au Parc, installés dans une Maison de la Nature

et de l’Environnement,
permettront aux visiteurs de découvrir la richesse de la biodiversité en milieu urbain.

Laurence Abeille se félicite du soutien régional apporté à ce projet dans sa globalité, qui porte l’effort des partenaires (Conseil général, Ville, Région) à 7,3 millions d’euros.

26 novembre 2009

Conseil régional IDF - Orientations budgétaires 2010

Conseil régional

Séance des orientations budgétaires

26 novembre 2009

Intervention de Jean-Vincent Placé pour le groupe des Verts

Monsieur le Président, Chers collègues,
De même que l’année 1982 fut marquée d’une pierre blanche dans l’histoire des collectivités territoriales, 2010 pourrait à son tour être une année de grand changement. Mais pourra-t-on s’en féliciter ? Certainement pas. Car les réformes fiscale et territoriale nous plongent dans une grande incertitude. Ce que nous promet le gouvernement risque de mettre un terme à ce que la Région a de plus précieux : sa capacité à décider de son destin en choisissant le niveau de pression fiscale de son propre territoire. Ses compétences futures ? Nous n’en savons encore rien. Aurons-nous encore la clause de compétence générale ? Difficile à dire. Et difficile aussi de construire un budget sincère, réaliste, d’avenir, dans ces conditions.

La taxe sur les cartes grises et TIPP ou plus exactement les 80M€ que rapporte la modulation de la TIPP, voilà les marges de manœuvre qui nous resteraient dès l’année prochaine. Et encore, la modulation de la TIPP étant utilisée à son maximum, le seul taux sur lequel notre collectivité pourra agir ne porterait que sur 9% de ses ressources hors emprunt (377M€ au BP 2009). Autant dire peu. Nous serons qui plus est, dans une situation ubuesque : celle de faire reposer le développement de notre institution, ses moyens et son influence, sur des ressources que nos politiques, visant à la réduction du recours aux énergies fossiles et à l’automobile, tendront à réduire.

Cette liberté, que le gouvernement entend rayer d’un trait de plume, c’est celle de pouvoir mettre en place une véritable justice sociale, une meilleure répartition des richesses. Depuis un moment, l’Etat se plaît à transférer ses charges aux collectivités locales, « omettant » au passage d’y adjoindre les enveloppes, sonnantes et trébuchantes, pour les assumer. C’est ce qui peut s’appeler « décentraliser ses déficits ». Que l’Etat se désengage, ce n’est pas nouveau. Que ces transferts de charges se fassent sans compensation, nous y sommes, hélas, habitués. Au Budget primitif 2009 les compétences transférées nous coûtaient 218M€ de plus que les recettes transférées. Mais nous avons pu y faire face car nous avions des ressources mobilisables pour cela.

Ces ressources, nous les avons aussi mobilisées sur nombre de politiques, que ce soit la préservation de notre environnement, le développement social, pour venir en aide aux plus fragiles, pour une recherche soutenable et préparer notre territoire aux défis de demain. Nous n’avons pas attendu la crise pour nous convaincre que l’intervention n’était pas seulement utile, mais nécessaire. Depuis 2004, notre budget est ainsi passé de 2,8Mrd€ de dépenses réelles à 4,5Mrd€.

Pour autant, notre santé financière est restée bonne.

Mais demain, nous n’aurons plus qu’à gérer la dotation que l’Etat voudra bien nous accorder. Pris au piège de ses propres déficits, nous savons d’expérience qu’il n’aura de cesse de la réduire !

L’évolution de la dotation globale de fonctionnement ne devrait ainsi pas dépasser 0,6% en 2010, soit la moitié de l’inflation prévue. Au total, c’est une véritable mise sous tutelle financière des collectivités régionales, qui va à rebours du sens de l’histoire. J’ai noté que notre ministre de l’Economie, Mme Lagarde, a indiqué : « nous n’avons pas à organiser la féodalité. » Permettez-moi de répondre, « nous n’avons pas à subir l’Empire ! ». Les régions sont en première ligne face à la crise, face à l’urgence. Et l’urgence, ce n’est pas sauver les riches.

Monsieur le Président, ces années nous ont permis de porter ensemble de nombreuses politiques novatrices. Alors, bien sûr, il y a eu parfois de petites frictions. Mais toujours constructives, et nous pouvons aujourd’hui être satisfaits des avancées que nous avons pu obtenir. Je crois que cela a assis la crédibilité des Verts pour gouverner cette Région.

Le budget de l’environnement, qui passe de 68M€ en 2004 à 124M€ en 2009, avec nos politiques ambitieuses, que ce soit sur le bruit, l’énergie, l’agriculture périurbaine et biologique… ou la biodiversité (un sujet qui m’est cher) sont une autre source de satisfaction.

En matière de recherche et d’innovation, le budget a été augmenté de 50% en investissement et multiplié par 3 en fonctionnement, mais surtout avec une forte orientation sur l’éco-innovation, l’éco-design et notamment la récente refonte des aides à l’innovation dans ce sens. Depuis 2004, le budget du développement social et de la santé a augmenté de 50%, pour se stabiliser autour de 88 M€. Notre action a permis de faire émerger des structures d’accueil pour les personnes âgées, handicapées, sans-abri, pour les femmes victimes de violences, et ces structures d’accueil répondent à notre exigence régionale de qualité. Je pourrais en dire autant de l’économie sociale et solidaire, qui a réussi à s’inscrire dans le budget comme un élément important, alors que nous partions de zéro.

Pour autant, ne nous mentons pas non plus, l’équilibre financier qui a été obtenu, année après année, est le fruit d’un équilibre politique, et c’est bien normal. Si nous avons toujours mis toute notre énergie à défendre les politiques qui nous semblaient prioritaires, importantes, urgentes, nous avons subi le fait que nous étions minoritaires dans notre majorité. Et dans bien des domaines cet équilibre ne va pas assez loin.

La prise en compte de la nécessaire conversion écologique de l’économie ne transparaît hélas que de façon marginale dans nos politiques. La mise en place des éco-conditionnalités, et des clauses environnementales et sociales dans nos marchés reste rarissime, à l’exception du travail effectué sur l’économie sociale et solidaire, et sur le secteur du développement social et de la santé.

La qualité en particulier en matière de performance énergétique des bâtiments financés par la région n’est toujours pas au rendez-vous, faute d’y consacrer les financements suffisants.

Nous devons aller plus loin dans la prise en compte du développement durable dans la formation professionnelle et l’apprentissage, auxquels nous consacrons 800M€ en fonctionnement en 2009.

De même, l’économie sociale et solidaire aurait dû trouver une place plus centrale, dans notre développement économique.

J’en viens au sujet qui préoccupe le plus les Franciliens : les transports ! En dépit de notre effort financier, le quotidien des Franciliennes et Franciliens n’a pas radicalement changé. Nous aurions dû aller beaucoup plus loin dans notre effort d’investissement, et faire preuve de plus d’audace en finançant des innovations comme la mise en place des transports collectifs à la demande. Vous vous souvenez bien sûr que nous n’avons pas voté le Contrat de Projet Etat-Région. Ce Contrat actait une baisse, en euros constants, de 500 millions pour les transports collectifs. 500 millions ! Nous devons faire un mea culpa collectif, c’est un échec. Je le répète : la politique de la Région Ile-de-France, en matière de transports, c’est un échec. Nous aurions dû faire preuve de davantage d’ambition, davantage d’imagination.

Autant d’équilibres, ou de déséquilibres, qui se sont construits dans le cadre de l’actuelle majorité. Autant de priorités qui devront se traduire dans les futurs budgets ! Nous pensons donc que nous avons vocation à être majoritaires dans la majorité. Et nous ferons plus d’écologie, mieux, et surtout plus vite.

Dans les mois à venir nous porterons donc notre propre projet, pour paraphraser un grand associatif qui nous a rejoints, « non parce que nous sommes déçus, mais parce que nous sommes convaincus ».

Convaincus que la crise que nous connaissons en ce moment n’est que la première semonce d’un séisme écologique, économique et social : la faillite du modèle productiviste, qu’aucune autre force politique que nous n’intègre à ce point.

Convaincus que nous devons engager de manière radicale et pragmatique la transformation écologique de l’économie. Ce projet devra donc être au cœur de nos politiques pour les mois et les années à venir.

La majorité qui se dessinera en mars sera investie d’un souffle démocratique nouveau. Ce sera donc à elle de décider s’il faut revoir, et dans quelle mesure, le budget que nous voterons en décembre.

Pour ma part, je souhaite que la nouvelle majorité issue des urnes de mars ait les marges de manœuvre et la volonté pour changer de politique et que dès juin, un Budget modificatif soit présenté en ce sens.

Jean Monnet disait, en toute simplicité, que « les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité, et ils ne voient la nécessité que dans la crise. »

Nous voilà donc prêts à accepter ce changement.

Je crois que les Franciliennes et les Franciliens aussi.

Nous y veillerons.

Nous sommes écologistes.

C’est notre rôle.

C’est notre conviction.

Je vous remercie.

9 novembre 2009

Les Elus Verts d'Ile de France Votent contre l'adhésion de la région au syndicat mixte Autolib'

Conseil régional des 8 et 9 octobre 2009

CR 85-09

ADHESION DE LA REGION AU SYNDICAT MIXTE AUTOLIB’

Intervention de Jean-Pierre Girault

Monsieur le président, chers collègues.

Nous voilà devant un rapport incompréhensible pour certains. On nous propose d’adhérer au syndicat mixte et de financer à hauteur de 4 millions d’euros le système Autolib de Paris.

Partout dans le monde, il existe des systèmes d’Autopartage. Au pied de votre immeuble, dans un parking de votre quartier, plusieurs voitures sont partagées entre voisins. On prend une voiture comme on prendrait la sienne propre. On l’utilise, on la remet au parking. Ces voitures partagées entre voisins font partie de ce qu’on appelle un réseau d’autopartage. Cela existe à Lyon, Villeurbanne, Marseille, Lille, Strasbourg, Toulouse, Mulhouse, Colmar, Sélestat, Saverne. Et il existe ici, aujourd’hui 5 sociétés différentes à Paris, avec 250 stations et plusieurs milliers d’utilisateurs.. Ce sont Caisse-Commune, Okigo, Mobizen, Carbox et Connect.

Que l’on ne s’y trompe pas le dossier présenté est très différent. On prend une voiture sans réservation préalable. Une fois monté, oui une fois monté seulement on réserve l’emplacement libre le plus près de sa destination finale. Il peut être à 300m, comme à 1km. Les utilisateurs de Vélib connaissent bien la difficulté, parfois, de trouver un emplacement proche. Et là, il y aura beaucoup moins de places. Ce système est abusivement appelé Autolib par la ville de Paris. Je dis abusivement, car Autolib existe déjà à Lyon, mais ça n’a rien à voir. C’est de l’Autopartage à Lyon, créé par l’Association LVA, La Voiture Autrement, adhérente de la FNAUT, et opposée au système Autolib Parisien. Nous sommes pour l’Autolib lyonnais, qui est de l’autopartage, pas pour l’Autolib parisien.

Pourquoi y sont-ils opposés ?

Quand on loue une voiture en autopartage ou un vélo avec le même principe comme ça se fait à Strasbourg, on est responsable du véhicule jusqu’à son retour au parking initial. Tandis que lorsqu’on le laisse dans la rue, tous les accrocs, dégâts sont imputés à des passants dans la rue, et jamais au dernier utilisateur du véhicule. A Strasbourg, les vélos loués coûtent 300€ par an par unité à la collectivité. Tandis que le Vélib à Paris, ou même le Bixi à Montréal, coûtent 3000 €. Soit 10 fois plus. On peut imaginer le coût pour les collectivités des voitures qui seront laissées dans la rue.

Il existe un seul endroit en Europe avec un tel système. C’est la ville d’Ulm en Allemagne, où il n’y a pas de problèmes de stationnement. On gare sa Smart où on veut. En revanche, c’est extrêmement surveillé. Une puce magnétique est fixée sur le permis de conduire, et le Central sait constamment où sont les voitures, et où en est votre permis de conduire.

Nous avons là un 2e problème. Quelqu’un sans permis pourra-t-il louer une voiture ? Et s’il tue un piéton, les collectivités seront-elles tenues pour responsables ? Ne mentons pas à nos concitoyens. On ne pourra pas disposer d’une voiture comme on dispose d’un Vélib.

Quel sera le public de ce nouveau système ? Les habitants de Paris et de la banlieue proche. Ceux qui ont déjà des métros jusqu’à minuit et même 2h du matin le week-end, ceux qui ont des Noctiliens qui tournent toutes les 10 minutes, ceux qui ont des Vélib. Encore une fois, il y a une distorsion territoriale, envers la moyenne et grande banlieue qui n’a rien de tout ça, et qui n’a même pas d’autopartage.

Le prix. On nous dit ce sera 5€ la _ heure, plus 15€ par mois. Ce qui fera en moyenne 7 à 8 € par course. C’est le prix en journée pour faire soit 5 km soit 20 minutes en taxi, de porte à porte. J’ai connu une personne malade. Un taxi venait la prendre chez elle devant sa porte, près de la Cité Universitaire, et l’emmenait devant la porte de l’hôpital St Joseph. Elle payait 6 euros. Elle aurait refusé de marcher 500m pour prendre une Autolib. Et elle aurait refusé de garer son Autolib à 500m de l’hôpital. Le prix d’un taxi pour une course jusqu’à 31km/h de moyenne est de 27 €/h. pour une course au-delà de 31km/h de moyenne, c’est un prix au km, à 86c le km.

Oui, il y a mieux comme service, pour le même prix en courte distance. C’est le taxi, qui va plus vite, qui ne reste pas dans les embouteillages, car il prend les couloirs de bus. Et il fait du porte à porte.

Admettons que vous ayez trouvé une Autolib pour l’aller.

Et au retour ? Soit vous laissez votre véhicule et vous prenez le risque de ne pas le retrouver, ce qui vous obligera à chercher la station de bus ou la borne de taxi la plus proche.

Soit vous gardez la voiture pendant votre course ou votre rendez-vous. A 10 € de l’heure c’est cher. Les tarifs des 5 sociétés d’autopartage sont nettement moins chers, à 4 euros de l’heure et 35 centimes du kilomètre environ. Par exemple, il y a 2 stations d’autopartage, près de la région, au métro Sèvres Babylone et Place de Breteuil. Vous y prenez une voiture ce soir. Vous faites 30km aller-retour. Vous revenez demain matin.. Il vous en coûtera 20€.

Oui, le public qui a déjà une voiture ne se laissera pas facilement convaincre. D’ailleurs, les chiffres du rapport sont explicites. Plus de 50% de personnes intéressées n’ont pas de voiture. C’est du report modal à l’envers. C’est un système anti-Grenelle de l’Environnement pour que les utilisateurs de transports en commun prennent une voiture. Alors qu’au contraire 30% des utilisateurs de l’Autopartage ont abandonné leur voiture ou l’une de leurs 2 voitures.

La grande couronne n’aura rien. Soyons justes. Il vaut mieux aider les 5 entreprises d’autopartage à s’installer en banlieue. En bout de ligne, ou en gares intermédiaires. Les installer dans toutes les villes préfecture, c’est quand même prioritaire. Saverne, Sélestat, Obernai et Molstein ont de l’autopartage, et pas Bobigny, Meaux, Pontoise ni Créteil, ni Melun. Pourquoi ?

Dernier point la voiture électrique. C’est un marché futur. Mais une niche. Signalons d’abord que les batteries devraient être rechargées la nuit, au moment où l’électricité nucléaire est surabondante et quasiment gratuite et non en fin d’après-midi, quand EDF achète à l’étranger de l’électricité 10 fois plus chère, et souvent produite à partir du charbon. La voiture électrique oui, pour les flottes de véhicules publics par exemple. Elles seront rechargées la nuit. Nous sommes opposés à l’installation de chargement de jour dans la rue, comme il est proposé dans le rapport. De jour, il faut privilégier l’échange de batteries. Batteries chargées la nuit.

Dernière chose. Une voiture électrique, où est-on ? On n’est pas dans le sud ! Un chauffage électrique, lent à mettre en route, va prendre beaucoup de puissance. Croyez-vous que les conducteurs accepteront en hiver de monter dans une voiture où il faudra plus de temps pour dégivrer l’intérieur que l’extérieur ?

C’est un rapport qui à notre avis a beaucoup trop de défauts.

Pour les courtes distances, le taxi est mieux et plus performant pour le même prix.

Pour une utilisation dépassant l’heure, l’autopartage est plus intéressant.

Le public visé est essentiellement un public sans voiture. C’est donc une proposition qui va à l’encontre du Grenelle de l’Environnement.

Le fait de laisser les voitures dans la rue déresponsabilise et rendra le coût de ce système très élevé. La vérification du permis de conduire va empêcher et alourdir l’utilisation spontanée.

Les recharges électriques de jour, qu’on nous demande de financer sont une aberration écologique.

Enfin, l’inégalité territoriale est manifeste. Elle justifie, à elle seule, de revoir ce projet. C’est en grande banlieue qu’il manque des offres de transports. Vous nous auriez proposé d’étendre les 5 sociétés d’autopartage parisiennes sur 1000 stations en grande banlieue, nous aurions dit Oui !

Mais là, nous voterons contre ce rapport.

Monsieur le Président, chers collègues, je vous remercie.

Sophie A.C.

24 octobre 2009

DES PARCELLES POUR NOS ASSIETTES


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Les AMAP Champs Libres et La Milonga de Fontenay-sous-Bois

Organisent un après-midi pour débattre de l'agriculture de proximité en Ile-de-France

et de la place de l'agriculture biologique.

Le samedi 7 novembre 2009 de 14 h à 18 h

1 - Quel usage des terres agricoles en Ile-de-France ?

Intervenants : Anny POURSINOFF (Conseillère Régionale Les Verts d'Ile-de-France) - Valérie Rosenwald (Association Terres de Liens) et un représentant de la SAFER

2 - Où en est l'agriculture biologique dans notre région ?

Intervenants : Florian Gamé (Groupement des Agriculteurs Biologiques) - Jean-Louis Calas, Bernard Vincent, Jean-Bertrand Brunet, Julient Beguin (Producteurs)

3 - Quelques alternatives pour une consommation plus saine !

Intervenants : Garlonn Kergourlay (AMAP d'Ile-de-France) - Pierre Viénot (Conseiller Municipal Délégué Les Verts de Fontenay-sous-Bois) - Christian Hervy (Maire PC de Chevilly-LaRue - Conseiller  Général délégué du Val de Marne)

Maison du Citoyen et de la Vie Associative

16, rue du Révérend Père Aubry 94120 Fontenay-sous-Bois

Accès RER A - Val de Fontenay et Fontenay-sous-Bois

Accès RER E Val de Fontenay

Ensuite ptrendre le bus 124 et descendre à Hôtel de Ville

 

Sophie A.C.

20 octobre 2009

PROJET DE LOI RELATIF A LA POSTE


COMMUNIQUE DE JEAN DESESSARD SENATEUR VERT

Projet de loi relatif à La Poste : «Nous ne laisserons pas sacrifier un

service public sur l'autel de la concurrence économique »



La votation citoyenne du 3 octobre a montré la désapprobation des citoyens face au projet du Gouvernement de transformer La Poste en société anonyme. Aujourd'hui, les parlementaires vont porter la voix des citoyens dans leurs assemblées.
 
A l'occasion de la conférence de presse des groupes d'opposition au Sénat, Jean Desessard a déclaré « Nous nous mènerons le combat parlementaire jusqu'au bout pour éviter de faire de La Poste une entreprise de droit privée, régie par les seules intérêts financiers et la rentabilité économique  ».
 
Pour les Verts, la modernisation ne passe pas par la privatisation, mais par une meilleure prise en compte des usagers et de leurs attentes, ainsi qu'une revalorisation des conditions de travail des postiers.
 
Ne reproduisons pas l'exemple pitoyable de France Telecom, qui tente péniblement de se montrer à l'écoute de ses agents, notamment en distribuant un questionnaire demandant «  Au cours des 7 derniers jours, vous êtes-vous senti(e) désespéré(e) en pensant à l'avenir ? ». Selon Jean Desessard « Il est encore temps d'éviter le pire pour La Poste. »
 
Changer le statut de l'entreprise ne permettra pas de financer le service postal universel, ne fera pas réapparaître les bureaux de poste dans les campagnes, et n'améliorera pas non plus le quotidien des
postiers. Alors privatiser, pour quoi faire ? La seule ambition de La Poste semble être d'acheter des filiales et de conquérir les marchés de nos voisins européens. Pour Jean Desessard « la politique de prédation commerciale des dirigeants de La Poste est inacceptable ; nous ne laisserons pas sacrifier un service public sur l'autel de la concurrence économique ».
 
Les Sénatrices et Sénateurs verts déposeront plus de cent amendements sur le texte, afin de mettre en place des gardes-fous au niveau social et environnemental et de promouvoir un véritable service public postal.

JEAN DESESSARD
Sénateur de Paris
Contacts : 01 42 34 34 43
www.desessard-senateur.org
j.desessard@senat.fr

Sophie A.C.

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