Sarkozy, un président écolo-incompatible

L’écologie politique est un projet de société basé sur le partage des richesses, en France, mais aussi entre les pays du Nord et du Sud. Cela paraît simple mais c’est un changement profond que nous souhaitons, incompatible avec la politique de notre gouvernement. Nous sommes déterminés à nous battre pied-à-pied contre les régressions démocratiques qu’impose Sarkozy qui s’échine à détruire toute forme de contre-pouvoir. Le dialogue social est dévoyé, le régime met le pays en coupe réglée avec l’assentiment des « copains », chefs d’entreprises ou chefs d’état de pays dont les pratiques sont contraires à notre conception de la politique. Nous dénonçons la prolétarisation de centaines de milliers de jeunes qui travaillent en stage pour moins que le RMI. Le gouvernement a dépensé 15 milliards d’euros en primes diverses pour les Français riches parmi les riches, inflige les franchises médicales pour récupérer 800 millions d’euros, tandis qu’avec la suppression de l’ISF, il fait cadeau de 350 millions d’euros à 16 000 foyers fortunés.

Nous dénonçons les rafles d’enfants et les fichiers dans les écoles. Jamais nous ne pourrons accepter le parquement des étrangers dans des camps.

Nous voulons une société écologique, une société où chacun trouve sa place, une société où l’on cesse de sacrifier l’environnement et la santé des citoyens aux intérêts mercantiles, une société dans laquelle la richesse est partagée et pas accaparée par une minorité.

Laurence Abeille et Marc Brunet, conseillers municipaux Verts à Fontenay-sous-Bois