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Les Verts de  Fontenay-sous-Bois
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14 avril 2009

LE PROJET D’EXTENSION DE L’ECOLE EMILE ZOLA A FONTENAY SOUS BOIS


Par les Verts de Fontenay

La Commission municipale de l’Urbanisme présente à la population de Fontenay les projets qui ont un impact sur l’urbanisme et l’architecture de la ville, dans un souci d’information et de transparence.

Le projet d’extension de l’Ecole Emile Zola a été présenté à la Commission Municipale de l’Urbanisme du 2 avril dernier par le maître d’ouvrage, M. Danan, et le maître d’œuvre, M. Weissberg. Ces derniers, comme les maîtres d’ouvrage et maître d’œuvre des autres projets d’équipements collectifs privés présentés à cette Commission (extension de la Mosquée et reconstruction des bâtiments paroissiaux de St Germain), ont expliqué, documents graphiques à l’appui, le programme du bâtiment et leur traduction architecturale.

Près de 200 personnes assistaient à cette Commission, présidée par l’adjointe au Maire chargée de l’Urbanisme, Laurence Abeille.

De part son importance, et au vu du projet d’architecture présenté, le projet d’extension de l’école Emile Zola rencontre une vive opposition dans le quartier concerné.

Nous ne pouvons pas ignorer la réaction des habitants du quartier, même si un certain nombre d’assertions et de rumeurs qui circulent sont sans fondement, même si un certain nombre de propos relèvent malheureusement de considérations indéfendables.

Par ailleurs, nous considérons que, d’un point de vue urbain et architectural, le projet, dans son état actuel, n’est pas satisfaisant.

Il doit être retravaillé dans le respect de la morphologie urbaine du quartier. Si le boulevard de Verdun – qui sera à terme un boulevard urbain, à circulation automobile mais aussi accueillant les circulations douces et des espaces publics de qualité - peut être amené, dans l’avenir, à connaître une densification, celle-ci doit être maîtrisée et progressive.

Le projet actuel est surdimensionné au regard des constructions actuelles environnantes, il pose en particulier un problème d’ensoleillement aux bâtiments voisins qui est en contradiction avec les prescriptions écologiques (le soleil est un apport calorique important en hiver).

La question de la gestion des nuisances provoquées par les voitures, à laquelle le projet actuel apporte une réponse, doit aussi être approfondie.

Nous nous félicitons que Laurence Abeille ait indiqué son souhait de travailler cette question de l’insertion urbaine du projet d’extension avec le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre en collaboration avec les services de l’urbanisme, et de poursuivre le dialogue avec toutes les parties concernées.

Si, à terme, ce boulevard va se transformer en boulevard urbain, doté de constructions d'un gabarit plus important, c'est à une échéance d'une vingtaine d'année, avec des étapes importantes comme par exemple l'arrivée toujours hypothétique de la ligne 1 du métro.

Aujourd'hui, l'enjeu est plutôt d'envisager une densification progressive des parcelles pavillonnaires, c'est à dire une occupation  plus intensive de chaque parcelle, avec une montée en étage progressive, dans le respect maximum des effets de masques et d'ombres que portent les constructions nouvelles sur les constructions préexistantes.

Il faut en effet se méfier des opérations de remembrement urbain qui regroupent plusieurs parcelles pour démultiplier leur droit à construire dans un gabarit soudainement démesuré avec l'environnement. Le boulevard de Verdun est plein de ces opérations disgracieuses et indélicates. Toutefois, petit à petit, chaque parcelle peut évidement développer librement ses propres stratégies de réaménagement et d'amélioration.

En ce sens l'agrandissement de l'école Emile Zola trouve naturellement sa place.

Toutefois, en ce qui concerne son implantation, il semble nécessaire de revoir le projet actuel dans le sens d'un plus grand  étalement de la construction sur l'ensemble de la parcelle, en travaillant le plus finement possible avec les règles d'urbanisme. La surface de cette école doit se déployer  dans un gabarit de R+2, voir très ponctuellement R+3 afin de constituer le minimum d'ombre pour l'ensemble du voisinage et ne pas produite un sentiment d'écrasement. Cela est possible avec un travail qui se soucie dès sa conception de son acceptabilité en terme de gabarit urbain.

Faire de l'urbanisme, c'est, à chaque opération, renforcer l'urbanité de notre ville, ce bien commun partagé fait autant du paysage de notre ville de la qualité des espaces partagés, de la capacité à circuler en utilisant le moins de place et en générant le moins de nuisance possible. En bref, c'est approfondir à chaque fois cette volonté de Fontenay comme « ville à vivre ».

 

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